Une fenêtre sur le monde ( et sur soit)
L'autre c'est l'étranger; qu'il soit berbère, habitant de Patagonie ou de Lavigerie ( pour un indigène de Velzic);
L'étranger ne laisse pas indifférent.
Son contact nous ouvre à d'autres horizons.
C'est comme une fenêtre grande ouverte dans notre univers d'habitudes.
Certaines zones d'hyper ruralité décrites par Sylvain Tesson dans les "Chemins noirs" souffrent de vieillissement et par conséquent de désertification ( la région de Condat y est décrite comme le summum de l'hyper ruralité).
Cela fait plusieurs années que des bateaux bondés de jeunes gens dynamiques essaient de traverser la mer.
Dynamiques car c'est bien connu que ce sont toujours les plus ouverts et entreprenant d'une communauté qui émigrent.
Il suffit de voir les maisons de maîtres édifiées par les nombreux auvergnats qui ont, à force de travail et de dynamisme, réussi à Paris depuis les débuts de l'exode rural.
Ces gens, qui arrivent sans rien sur les plages, après toutes les épreuves traversées sont sûrement capables de soulever les montagnes de difficultés. Les accueillir un peu plus qu'au compte goutte, dans les zones désertées, permettrait de résoudre cette spirale du vieillissement tout en faisant un acte profondément bon.
Il faut juste aller vers l'inconnu.
Plus facile à dire qu'a faire, comme dirai l'autre!
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