lundi 30 mai 2016

VENEZUELA

Le voyage est aussi une fuite; les problèmes de la vie principale  s estompent et le mirage opère.


Le petit avion fait toucher du doigt la précarité des choses. Bousculé par les bourrasques, qui donnent des "à coup" très secs,  vaille que vaille, il trace sa route. Grondement du moteur, trous d air et empilement des sacs et de nos corps: pas besoin de ceintures...il n y en a pas de toutes façons!


La forêt amazonienne est la; immense peau verte boursouflée de veines jaunatres: les rivières. Posés là dessus les Tepuys. Plus de routes , de villes: la nature est la. La nature qui n'a pas connu l'homme. Une nature qui a disparu depuis bien longtemps en France...

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