Mes clients n'étant pas venus, je me mets un petit coup de pied "au cul" pour aller faire du ski "normal" comme disent les gens qu 'on croise, lorsque nous "faisons une peau" en bord de piste, afin de sauver la journée. Cette notion de sauver la journée est très importante pour beaucoup de monde de notre milieu. Je me fixe 10 descentes comme objectif. Au bout de ces 10 descentes je rentre à Velzic en pensant que j'ai succombé aux dieux de la rentabilité et de l'efficacité sans notion de plaisirs. La quantité l'emporte souvent sur la qualité dans notre monde. Après avoir vu, par hasard le film "Nos enfants vous accuseront", une évidence s'impose un peu à moi. Le ski normal, comme la "bouffe" normale, est une ode au gavage et à la normalisation/ standardisation qui sont, avec la recherche de profit immédiats et de rapports humains arti/super ficiels, les tendances lourdes du monde qui est façonné pour nous par certaines forces biens humaines. Mais nous ne sommes pas des victimes impuissantes comme beaucoup pourrait le faire croire...Nous pouvons faire du ski de rando ( manger Bio), cela nous évitera (peut être) de devenir obèse, cancéreux et flatulant de suffisance avec des plaisirs bas de gamme! ( pourtant "au combien facturés").
Mais que c'est dur de sortir d'un certain confort, se poser devant la télé avec un plateau repas plein de "cochonnerie"c'est bien cool...Le ski de rando c'est un peu le Gastro comparé à la glisse mécanisée...
Mais cette logique quantitative n'y est peut être pas complètement étrangère : ne comptons nous pas les sorties, les km parcouru, les dénivelés etc...Nous sommes bien malade je pense!
Au fait Bonne Année !!!!
Et puis quand la neige est bonne, en famille etc c'est pas mal la convivialité ( et facilité) du ski en station...
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