vendredi 6 septembre 2019

Zone de confort




Les manifestations se multiplies pour la "planète"

les jeunes et moins jeunes se mobilisent

c'est bon enfant

c'est plein de bons sentiments

agir c'est facile

faut se rappeler de la vie de nos grands parents

On ne dilapidait pas à l'époque

l'eau du robinet était encore quelque chose de précieux

on se lavait parcimonieusement

on mangeait tout l'animal abats compris et pas que les steaks

on attribuait pas plus d'importance à la vie animale qu'à la vie végétale

on mettait un pull ou on faisait la sieste si trop froid ou trop chaud

La recherche du confort est pour large partie une négation de la nature:
on vit à température constante, mangeant de la nourriture standardisée, marchant sur du plat, prenant sa voiture ou les transports en commun pour le moindre déplacement, se lavant dès qu'il y a une micro transpiration...et je ne parle pas des dressing que j'ai vu dans certaine maison: autant de fringues qui ne servent pas: quel odes à nos contradictions: ils achetaient pourtant tout bio.

On a perdu la capacité à s'adapter, on milite pour notre droit à consommer...pour acquérir toujours plus de biens superflus ( piscine, voitures, tv toujours plus grande, ordinateurs toujours nouveaux, ...): la croissance est notre horizon pour le bien être des propriètaires des moyens de productions, qui eux font des retraites zen, des jeûnes et interdisent les "écrans" à leur enfants dans les maisons!

Ne pas se comporter comme des prédateurs, des charognards... des parasites même
reprendre contact avec l'élément
ne pas tout déléguer
refaire pousser quelques végétaux
en finir avec l'hypocrisie de cette civilisation qui se gave de steak et qui ne peut voir une goutte de sang
avec cette civilisation qui accorde plus d importance à la vie animale qu'à celle des végétaux avec une sensiblerie qui transpire derrière les arguments pseudo scientifiques
Avoir des poules et pourquoi pas ne pas en tuer une pour la manger
ne pas gaspiller; ressentir l'émotion vive d'ôter la vie est une expérience forte qui amène au respect de la vie et ôte toute envie de jeter, gaspiller ce qui fut un être vivant.

On veut protéger la nature mais quelles réalités mets on derrière ce mot: en effet, désormais peu de personnes vivent au contact intime, quotidien de la nature. Beaucoup de spécialistes, d'experts sont des néophytes...des ignorants tant qu'ils n'ont pas ressentit les forces de la nature qui sont aussi bien l'avalanche que l'arrivé du printemps en montagne. C'est en passant du temps qu'infuse au plus profond de nous l'intime connaissance de l'élément. 

Hier j'accompagnais en canyonning un couple de jeunes paysans du coin; il ne connaissaient pas du tout cette vallée où nous étions mais tout de suite ils ont capté les animaux, les différents types de rocher, les traces de pollution ( mini), attrapé les grenouilles devant le regard horrifié des autres; ils étaient à leur place dans la nature...
Cependant quand on regardait la montagne en marchant, on ne voyait pas les mêmes choses. Mon regard accrochait les arêtes rocheuses et les falaises, le leur s'attardait sur les pâtures, qui sont peu à peu grignitées par les buissons...



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